Lésions
inflammatoires des muscles
•J’avance sagement dans mes démarches, je perds du poids à
la suite des conseils du service du professeur Gin, dérèglements nutritionnels
et je suis totalement prête pour une intervention qui règlera cette surcharge.
Le psychiatre donne simplement un avis de "non contre-indication" de
la chirurgie au terme d’un seul entretien.
•Mais je n’avais pas prévu le revirement des douleurs
chroniques et du psychiatre Madame ….. Psychiatre Es Hôpitaux de Bordeaux. Je
n’aurai pas les termes exacts utilisés pour décrire l’intervention du by-pass.
Sa réprobation est claire. On ne pouvait
plus l’arrêter : abomination de l’évolution médicale, violence au corps
humain, altération qui provoque la frustration maximale. Eliminer ce besoin
naturel de s’alimenter. Mes mots sont simples mais le blâme sur cette
intervention et ses conséquences multipliées et dangereuses sont nettes et
précises. Sa censure est claire et je sens inconsciemment le danger.
•Si j’aime mon corps je ne peux l’agresser de cette manière.
Et pourtant elle est d’accord pour le stripping. Car je lui signale que je ne
sais pas par où commencer. Le By-pass et le Stripping ou l’inverse. J’ai déjà
eu deux interventions de ce type et je dois admettre qu’elles m’ont évité les
ulcères douloureuses, mais c’est aussi une intervention sous anesthésie
générale et très surveillée. Elle m’est interdite depuis 2005 (Unité des
douleurs chroniques) et tout d’un coup vous pouvez le faire sans contre
indication. Une nouvelle incohérence que j’apprécie à sa valeur. Si les
interventions sont à nouveau accordées, je vais pouvoir rencontrer mon dentiste
qui se refuse à tous soins depuis cinq ans. Je suis sidérée par l’avancée de
cet entretien. Le nom du Chirurgien noté, elle se lève pour clore l’entretien.
Je suis ravie pas de contre indication soulevé. Je lui demande à recevoir le
double du courrier d’acceptation.
•« Vous n’avez pas mon accord »
•Je ne m’étais pas levée je crois ou si je suis debout, mais
l’ordre sort de ma bouche.
•« Je vous invite à vous rasseoir et je souhaite des
explications »
•Vous n’allez pas donner votre accord ?
•«Vous avez un état dépressif», je suis sous le choc.
Comment depuis 1996 c’est à dire depuis quatorze années nous en sommes revenus
au stade initial de la déclaration d’un médecin de campagne. Ainsi
l’administration du Cymbalta vient bien du Service
des douleurs chroniques. Je suis heureuse que le Service de Nutrition est
refusé la mise en place de cette prescription. Quand j’ai rencontré le Docteur
Dab. il a annoncé d’office son protocole. By-pass et Cymbalta. J’étais prête à cette
concession pour retrouver un aspect physique politiquement correct.
Mais elle confirme que
son courrier ne donne pas son accord, que je dois le récupérer chez le
Chirurgien. Je ne sais plus que dire devant une telle aberration, des dizaines
d’accords sont donnés dans le cas de cette intervention et moi qui me sens
prête à régler un dernier problème, l’avis de ce docteur sur le By-pass est
sidérant. Elle annonce qu’elle n’est pas la seule à le penser et je vous
confirme qu’il n’y a rien sur la toile dans ce sens. Je reste sans voie devant
ce jugement. Je lui confirme que nous ne nous connaissons pas, elle m’a vue
avec aujourd’hui quatre fois. J’ai beau rechercher dans ma mémoire, je n’ai pas
souvenance d’un seul entretien avec elle. Et le diagnostic tombe sans
consultation. Je viens de lire la recherche d’informations par une internaute
espagnole. Elle se plaint de ne pas avoir accès à ses radios avant plusieurs
semaines. Nous nous les avons immédiatement et avec le Compte rendu. Sauf une
que je n’ai jamais eu l’Irm du rachis cervical. Il
est resté dans les profondeurs du Chu. Mais je préfèrerais avoir un temps de
réflexion entre les analyses comportementales et le résultat. Je lui rappelle
qu’il y a des degrés à tenir compte, elle est tout à fait au courant, mais elle
confirme ce diagnostic. J’en oublie de dire que ma fille l’an passé a eu cette
intervention et qu’elle a perdu soixante dix kilos. Non je n’ai pas oublié au
début, je ne voulais pas l’associer à ma démarche et si j’ai failli lui dire,
je me suis retenue. J’ai bien fait, car au moins j’ai son avis et condamner
cette intervention n’est pas en accord avec le nombre de personnes opérées. Je
lui ai signalé que le chirurgien en serait avisé. Je ne cherche pas à
instrumenter la médecine l’une contre l’autre. Mes schémas sont très clairs,
j’ai besoin de tous ces professionnels pour planifier cette intervention, mais
il va savoir pourquoi il reçoit cet avis négatif. Ainsi je ressorts de cet
entretien, sans accord et avec un état limite confirmé. Au sortir du bureau
elle me regarde de bas en haut, et me signale que je ne suis pas grosse. Je
prends cela pour une moquerie mais je la laisse dire, devant la salle d’attente
je lui rappelle que je ne peux prendre en compte son diagnostic de BorderLine. Au Secrétariat toutes
les têtes sont penchées et je demande un entretien avec La Rhumatologue. Elle
est partie en vacances. Je demande un rendez-vous immédiat. Trois ans
d’attente. Mais le carnet n’est pas
disponible. Utilisez le net, vous en avez l’habitude. Elle ne répond pas à mes
messages comme le font presque tous les médecins dans le Chu. Mais je suis
envoyée par Monsieur Sch. son confrère, elle
n’est pas disponible donc je remonte à lui. Si il ne me répond pas, je vais
m’inviter à ses consultations. Je dois rappeler ma fille. Sur le portable je ne
peux pas lui parler, je prends mon café comme souvent je le fais en sortant d’un
entretien médical. Il me permet
d’évacuer les sensations frustrantes que je peux avoir ressentie. Mais comment
admettre ces alternatives qui divaguent entre le corps médical. Je ne pensais
pas avoir à justifier la fibromyalgie, elle est très claire